Bon stress-Mauvais stress
Un stress positif
Le stress est défini comme un ensemble d'ajustements physiologiques et psychologiques face à un événement particulier. C'est une réaction d'adaptation qui est façonnée par la structure du sujet en lien avec son histoire, sa culture et ses caractéristiques propres.
Nous sommes physiologiquement préparés à ces moments de stress : lors d'un premier rendez vous amoureux, d'un événement important à préparer, d'une compétition sportive, mais également dans toutes situations d'urgence ; c'est l'ensemble du système nerveux sympathique qui se met en branle, décharge l'adrénaline, cœur qui bat, pupilles dilatées, préparation des muscles à l'action; activation des centres d'éveils: vigilance, mémoire.
Ces réactions sont généralement suivi d'une activation du système parasympathique qui d'une part rétablit l'homéostasie mais également libère des endorphines, responsable du sentiment de bien être .
C'est souvent ce stress qui nous rend vivant, prêt à vivre d'autres aventures, à réagir rapidement. Toutes ces situations de stress agissent comme des moteurs et lorsqu'elles sont bien gérées, nous permettent de renforcer notre confiance, d'augmenter nos compétences.
Dépassé par le stress
Le mauvais stress est une question de durée. Tant que nous sommes dans la phase d'alarme, le corps se prépare à l'action, gère la situation. Mais si le facteur de stress perdure alors on observe une phase de résistance puis d'épuisement. On distingue ainsi 3 phases du stress
1/ la phase d'alarme: le corps envoie un signal d'alarme
Elle est caractérisée par différentes modifications sanguines et hormonale : hypertension, baisse de la température du corps, frilosité, perte de poids, clignements de paupières ...La respiration s'accélère, l'oxygène brûle les graisses et libéré le sucre dans le sang, c'est l'apport énergétique. Pour que le sang puisse transporter aisément les sucres et l'oxygène, le rythme cardiaque s'accélère, les sens s'aiguisent l'énergie se mobilise pour favoriser la mis en place de réponses adaptées.
Si la réaction d'alarme se répète trop souvent, l'organisme ne parvient plus à se recharger et on entre dans la seconde phase :
2/ la phase de résistance de nature nerveuse : le corps lance une ou des balises de détresse
Ses caractéristiques sont les suivantes :
suractivité des glandes sympathiques : oppression, gorge ou estomac noués, insomnie, muscles tendus, d'où anxiété, angoisse chronique pouvant déboucher sur des maladies psychosomatiques, fonctionnelles
Production par l'hypophyse d'une hormone, l'ACTH qui va d'une part stimuler le système activateur de l'action (la lutte ou la fuite), et d'autre part, stimuler la sécrétion de cortisol au niveau des glandes surrénales.
3/ la phase d'épuisement : le corps choisit un organe payeur pour immobiliser le corps
Les mécanismes de défenses sont épuisés, c'est le stade ultime du stress où toutes les réserves auront été consommées
Résistance et tensions s'installent jusqu'à l'épuisement avec pour conséquence un effondrement des défenses immunitaires. On voit alors apparaître des maladies organiques ou psychologiques comme la dépression.